Yonnbi : « Le Chemin » en Wolof; le chemin vers l'autre, celui qui réunit à travers sa musique portée vers les cultures, chants, et rythmes d'Afrique de l'Ouest et du Nord. Tout au long de ce sentier reliant l'Europe à l'Afrique, les musiques actuelles aux traditionnelles, le relais passe entre le m'balax (musique populaire sénégalaise dansante et rythmée s'appuyant sur les percussions traditionnelles), l'afro-beat, le reggae et les samples électroniques. Avec ouverture et cohérence, Yonnbi alterne compositions intenses et soutenues, agitées et inspirées.
Le Sabar (percussion sénégalaise se jouant à une main et une baguette), en métronome complexe, donne la mesure et dessine les contours de cette musique issue du Nord Sénégal.
Griot (maître de cérémonie) dans son pays natal et percussionniste au sein du groupe, Oumar Fandy Diop distribue les mots en parlé/chanté, à l'image d'un slameur africain inspiré par l'instant.
Les paroles s'envolent, toujours en lien étroit avec la musique, les sons éléctroniques, sous forme de Kébétou, expressions sénégalaises utilisées pour parler du quotidien lors des cérémonies et rencontres.
Les thèmes de textes oscillent entre réalités de l'immigration ( modu modu), et hommages à différentes villes (Touba) et peuples d'Afrique (la force des femmes de « Walo Walo »).
Yonnbi, dans sa créativité, ne cède pas à la facilité, mais sait aller droit au corps. Chaque instrument trouve son espace pour s'exprimer, soit dans un mouvement collectif, soit tour à tour dans les breaks et chorus libres et improvisés. Les lignes de cordes (basse/guitare) s'entrecroisent pour façonner des grooves donnant l'envie furieuse de se déhancher et de sinuer avec la route, au fil des rythmiques chââbi (batterie), des frappes mandingues (djembés), ou des touchés de congas. La guitare se pose ou s'impose au gré des morceaux, tantôt planante, tantôt par des riffs saturés et appuyés, ou en se glissant dans les harmonies propres au blues du désert.
« Bismila » les amis, comme dit la chanson. Célébrons l'hospitalité envers l'étranger, l'inconnu. Bienvenue dans l'univers de Yonnbi, où les chemins d'horizons différents se rejoignent pour finalement n'en dessiner et parcourir qu'un seul : le sien.
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Equipe artistique
Oumar Fandy Diop : chant / sabars / tama
Stéphane Paugam : choeur / sabars / djembés / congas
Emmanuel Martres : basse
Vincent Raude : guitare électrique
Yves-Marie Berthou : batterie / daff
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Oumar Fandy Diop
Issu d'une famille de griots et griot lui-même, Oumar Fandy s'initie très tôt à l'art du chant et de la percussion auprès de ses parents. Après avoir évolué au sein de plusieurs groupes au Sénégal, il commence sa carrière internationale en 1996 avec des participations à des festivals au Sénégal et dans différents pays.
En 1998, il rencontre Germaine Acogny et intègre sa compagnie Jant-Bi, avec laquelle il présentera les spectacles « Waxtaan » ou encore « Les écailles de la mémoire » lors de tournées internationales. Musicien multi-instrumentiste, compositeur, il a été directeur artistique de la compagnie Jalloré Danse Théâtre de Saint-Louis.
Arrivé en France en 2011, il intègre Yonnbi en 2013 et apporte ses créations personnelles pour servir de base aux compositions du groupe.
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Emmanuel Martres
Multi-instrumentiste né à Brest en 1974.
Références musicales : concerts et enregistrements au sein de nombreuses formations comme Hallowenn, Fanfare Burek-Zenica, Maion et Wenn, Yog Sothoth ...
Il enseigne également au Conservatoire de Brest-Métropole-Océane.
Yves-Marie Berthou
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Après un cursus classique en batterie et percussions digitales, il rejoint Yog Sothoth en 1995 (groupe aux multiples influences : Jazz, africaines, orientales ou encore balkaniques), et développe une curiosité pour les musiques traditionnelles ainsi qu’un goût du mélange.
Il se forme parallèlement aux percussions brésiliennes et indiennes avec Khalid Kouhen tout en jouant dans diverses formations sur scène (Mazad Kafé, Fred combo) comme en rue (Tapage, le Bastringue). Depuis 2004, il oriente son travail vers les musiques balkaniques et turques au sein de la fanfare Burek et de
Slonovski Bal dont il est tapaniste depuis 2007.
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Stéphane Paugam
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Musicien et « bougeur » né à Brest en 1971, il a initié de nombreuses formations percussives telles que les Rouyas, Akwasarytm, Directson Mandingue, Moukatala, Obrigatao…
Il collabore à différentes formes artistiques, et se produit dans différents groupes : Lila Noz (Oz productions), Loupous System Fonk (funk)...
Fondateur de l'association Vivre Le Monde, il ouvre chacun de ses projets aux cultures du monde, et contribue constamment au travail sur le métissage des esthétiques : Rah Slup (jazz contemporain et percussions afro), Body Satva (body percussion, danse, musique)…
Vincent Raude
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Né à Brest en 1979, c’est à Rennes que Vincent s’impose comme leader de projet avec des groupes comme Psycho Buds (Dub), Upwellings (Techno-Dub), ou encore D.Roots Band en 2008 (à la guitare), avec ce groupe il participe à de nombreux festivals pour accompagner les têtes d’affiche venues de Jamaïque ou des États- Unis (Ranking Joe, Shinehead, Diana Rutherford...)
« Touche-à-tout », il a écrit, enregistré et mixé différents albums en auto production, et réalisé plusieurs musiques pour des spectacles de danse contemporaine, spectacle de rue et théâtre.
Vincent intègre en 2010 le projet « Nautilis » (Grand Ensemble de jazz en Bretagne) où il s’occupe de la partie électronique.
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